S’appuyer sur la télématique pour électrifier sa flotte sans encombre

60 %. C’est le pourcentage d’entreprises qui n’ont pas respecté le quota de verdissement des flottes en 2023. La loi d’orientation des mobilités (LOM), adoptée en 2019 et complétée par la loi climat et résilience en 2021, oblige en effet les entreprises disposant d’une flotte de plus de 100 véhicules (voitures et utilitaires de moins de 3,5 tonnes) à verdir leur parc. Dans le détail, ces entreprises devaient inclure en 2022 et 2023 un quota d’au moins 10 % de véhicules à faibles émissions (moins de 50 g/km de CO₂) dans le renouvellement de leur flotte. Cette part croissante de VFE passée à 20 % en 2024 s’élèvera à 40 % en 2026, puis à 70% à partir de 2030. 

Face au non-respect des objectifs d’électrification, le député Damien Adam (Ren) a proposé une loi visant à « accélérer et contrôler le verdissement des flottes automobiles ». Pour ce faire, le texte prévoit des amendes pouvant s’élever à 5 000 euros par véhicule à très faibles émissions manquant pour atteindre les obligations. La proposition de loi comprend également la révision de la trajectoire de verdissement des flottes : à savoir 70 % de VFE en 2029, 80 % en 2030 et jusqu’à 95 % en 2032. 

Une mission flash pour comprendre pourquoi les entreprises ne jouent pas le jeu

Selon le député, son texte de loi doit résorber le décalage entre la part de pourcentage de véhicules électriques achetés par les ménages (22 %) et les entreprises concernées par la loi LOM (8 %). Si la proposition de loi de Damien Adam doit être examinée le 9 juin prochain, la commission du développement durable de l’Assemblée nationale envisage de lancer une mission flash, notamment pour comprendre pourquoi certaines entreprises n’ont pas respecté la trajectoire définie par la loi LOM.

Si certains avancent que c’est l’absence de sanctions dissuasives qui influe sur le rythme de la transition énergétique des parcs, reste qu’électrifier une flotte peut s’avérer compliqué en raison de nombreuses incertitudes. Fiscalement d’abord, un décret publié le 13 février 2024 supprime pour les personnes morales le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule particulier électrique qui pouvait aller jusqu’à 3 000 euros. Notons que le bonus écologique est toujours en vigueur pour l’achat d’un VUL. Par ailleurs, la volatilité des prix de l’électricité constitue également une source d’inquiétude pour les entreprises.

Aider les gestionnaires à faire des choix éclairés

Outre la fiscalité et les prix de l’énergie, les contraintes opérationnelles peuvent avoir une influence sur cette conversion. Et pour cause, de nombreux gestionnaires peuvent se demander par où commencer : parmi les véhicules de ma flotte, lesquels pourraient être remplacés par un VE ? Quels sont les modèles électriques qui pourraient répondre à mes besoins ? Quelle infrastructure de recharge est disponible ? Combien d’émissions de CO₂ vais-je éviter en passant à l’électrique ? C’est là où la télématique entre en jeu. 

Afin d’aider les gestionnaires, Geotab propose de les accompagner en proposant un audit d’électrification (EVSA). Cet outil propose une feuille de route permettant de créer des prévisions financières solides, ou encore d’identifier les véhicules pouvant être électrifiés en analysant des données de conduites réelles. 

Avec les véhicules électriques, la question des infrastructures de recharge peut aussi inquiéter. En effet, selon l’application, le gestionnaire doit choisir entre l’installation de bornes de recharge aux dépôts, ou selon les utilisateurs, opter pour une recharge en route. L’EVSA permet de déterminer quelle infrastructure de recharge est la plus adéquate en fonction des besoins du gestionnaire. 

Enfin, avec un nombre croissant de VE disponibles sur le marché, l’audit d’électrification de Geotab indique au gestionnaire quels sont les modèles les plus adaptés (batterie électrique ou batterie hybride rechargeable), et disponibles, en fonction notamment de l’autonomie. Ces recommandations sont créées grâce à l’analyse des distances quotidiennes parcourues (au cours des 12 derniers mois, afin de prendre en compte la saisonnalité de l’activité), pour s’assurer que le VE sélectionné possède l’autonomie suffisante pour réaliser les distances requises avec une seule charge. 

Opter pour un audit d’électrification permet donc aux flottes de réduire leurs émissions de CO₂ et de réaliser des économies, tout en conservant des performances optimales.

Pour découvrir les solutions de Geotab : https://www.geotab.com/fr/solutions-gestion-flotte/evsa/